Ils font le Centre culturel – Invité n°1 : Lucette

Chaque mois, nous mettons en lumière une personne proche du Centre culturel. Pour pointer les projecteurs sur un(e) bénévole qui donne un peu de son temps, de ses idées, de son énergie,… Et surtout, qui permet à notre structure d’avoir ce « petit plus » que nous chérissons tant.

L’invité du mois :

Lucette

photo : Jean Leclercq

Qui es-tu ? Décris-toi en quelques mots.

Je suis retraitée depuis 7 ans, avant je travaillais dans le domaine juridique et j’habite au Roeulx depuis 2003. J’ai connu le Centre culturel par l’intermédiaire du FiSEL (ndlr : le système local d’échange de services entre citoyens). J’aime aider, donner de mon temps bénévolement. J’aime créer avec mes mains, j’apprécie l’artisanat. Je pratique moi-même la dentelle, la broderie et un peu de vitrail. Durant mon temps libre, j’aime aussi faire des recherches, apprendre, et puis aussi procéder à des relectures de travaux d’étudiants, des thèses de doctorat.

Quels sont tes liens avec le Centre culturel ? Qu’y fais-tu en général ?

Quand je viens au Centre culturel, ce peut être pour diverses raisons. Tout d’abord, je participe à l’atelier de dentelle chaque mercredi en matinée. Ensuite, il m’arrive de venir en renfort au secrétariat, lorsque le besoin est là. J’aime le travail administratif et je viens avec plaisir quand il y a une urgence au bureau. Enfin, je suis très souvent présente lors des activités du Centre culturel : les spectacles, les conférences,… J’aide au bar ou bien en cuisine et je prépare régulièrement des en-cas et mises en bouche pour le public et les artistes. C’est une manière d’accueillir chaleureusement les personnes, d’inviter le public à rester après une représentation, d’échanger, de discuter, c’est un petit plus !

Quelques mots sur la première fois où tu as été en contact avec le Centre culturel ?

Je ne sais plus… (Lucette réfléchit) Je pense que ça devait être par l’intermédiaire de Michèle, mon ancienne collègue, qui m’a emmenée à un atelier culinaire du FiSEL. L’activité se déroulait au Centre culturel. Voilà, ça doit être ça la première fois où je suis venue.

(On discute avec Lucette et puis je lui rappelle l’avoir rencontrée pour la première fois à l’occasion d’un projet d’écrivain public que l’on souhaitait lancer au Roeulx).

Oui, c’est vrai ! Le projet « Ecrivain public » ! L’idée était belle, comme beaucoup de vos projets d’ailleurs. C’est cela que j’aime au Centre culturel : c’est que vous avez de beaux projets, et qui souvent ont pour but de faire venir de gens qui n’ont pas l’habitude de se rendre dans un centre culturel. J’estime que la Culture est essentielle pour notre société. Elle permet d’avoir un jugement critique, de ne pas se laisser manipuler. C’est un enrichissement de la personne.

Pourquoi apprécies-tu le Centre culturel ?

Parce que j’ai trouvé chez vous de la chaleur humaine, de l’empathie, de beaux projets, aussi bien pour les enfants que pour les adultes. Des pièces de théâtre qui poussent à la discussion et au partage. Des conférences très intéressantes, où l’on apprend beaucoup de choses. J’aime aussi les « Tables du Monde » évidemment. Car l’activité réunit des personnes venant de l’extérieur qui s’intègrent dans la ville du Roeulx et, inversement, l’activité ouvre les esprits des personnes de chez nous vers des personnes de l’extérieur. C’est une manière de casser les barrières.

(Lucette nous parle ensuite d’une famille syrienne vivant au Roeulx et pour laquelle elle a donné des cours d’alphabétisation à domicile. Elle témoigne d’échanges, de respect mutuel).

Une anecdote sympa à nous raconter ? Quelque chose que tu aurais vécu au Centre culturel ?

Oh, tu me poses une colle, là ! (Lucette réfléchit quelques instants…).

Je vais plutôt raconter un souvenir si ça te va. C’était lors de la pièce de théâtre « Je courais, je courais… », jouée par une compagnie québecquoise (ndlr : la Cie Parminou). Après le spectacle, nous avons eu une belle discussion avec la troupe et, notamment, avec l’une des comédiennes, très sympathique. Nous avons beaucoup parlé du thème de la migration et, en discutant, on s’est rendu compte que l’on avait une vision tronquée de ce qui se passait dans le pays de l’autre en matière d’accueil des personnes immigrées. C’était très intéressant !

Puis, je suis allée en cuisine, car j’avais préparé un assortiment de quiches « maison » pour le repas des comédiens. Et là, surprise : ils se sont mis à applaudir ! J’étais à la fois flattée et un peu gênée. Car j’avais cuisiné de bon cœur, cela me paraissait normal et ne nécessitait pas d’applaudir. Mais ça m’a fait plaisir, un beau souvenir !

Merci à Lucette d’avoir accepté de répondre à nos questions.

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